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10 Mar 2021

#Tribune | #Musique | #Covid

Depuis bientôt un an. Déjà.

Depuis bientôt un an. Déjà.

Mars.

 

Déjà.

 

L’horloge tourne à toute vitesse. Nous quittons l’hiver sans regret, le printemps nous caresse les joues sous un ciel d’ocre. C’est le retour du soleil radieux. Déjà. Et nous l’observons par la fenêtre. Depuis bientôt un an. Déjà.

 

Nous sommes dans notre atelier et nous attendons … pour ceux qui nous suivent régulièrement, vous commencez à connaître le refrain. Il en deviendrait presque lassant. Alors changeons-le ! Nous nous sommes tenus prêts durant des semaines, c’est le moment de repartir ! Si janvier nous a laissés quelque peu désarçonnés de par l’absence d’inflexions vers une quelconque évolution de la situation – ce qui ne nous a pas empêchés de travailler sur des projets d’enregistrement que vous pourrez découvrir prochainement – février fut synonyme de remise en scène.

 

Égérie(s), notre nouveau spectacle fut en effet créé il y a quelques jours au Théâtre de la Croix-Rousse. Accompagnés de Benjamin Massé alias « Primat », artistique numérique, et David Gauchard, metteur en scène,  nous avons eu le privilège de pouvoir présenter cette création qui brouille les frontières du concert classique en associant musique et peinture numérique. Contraintes sanitaires obligent, seul un public de professionnels a pu assister aux deux représentations. Néanmoins, au vu de la situation actuelle, c’est une victoire que d’avoir réussi à jouer Égérie(s) comme c’était prévu initialement, et nous avons hâte de vous le présenter dans les mois à venir !

 

Ces dernières semaines, des hypothèses autour d’expérimentations quant à une éventuelle réouverture, avec un protocole sanitaire strict, des salles de spectacles, en fonction de l’évolution des courbes de l’épidémie, ont été évoquées. Nous sommes très heureux d’apprendre que la situation va peut-être évoluer, que les théâtres et salles de concert vont éventuellement pouvoir rouvrir leurs portes au public, et que les festivals pourront probablement avoir lieu à condition que le public soit assis, dehors, et restreint. Que de perspectives possiblement réjouissantes ! Plus sérieusement, nous espérons vivement la réouverture des lieux de culture et croisons les doigts pour la tenue des nombreux festivals qui occupent habituellement nos étés. Les conditions drastiques annoncées par le gouvernement seront difficiles à mettre en place pour les grands festivals, mais permettront aux plus modestes, à l’image du festival Les Cordes en ballade que nous organisons en Ardèche depuis plus de vingt ans, de continuer à exister.

 

Une chose est sûre : le spectacle vivant est le socle commun de notre vision de la musique. C’est ce goût de la scène qui nous a menés là où nous sommes aujourd’hui. Le plaisir de retrouver les planches et de pouvoir partager notre musique, ne serait-ce que pour deux représentations (presque) publiques, est immense et il aiguise notre appétit. Après y avoir goûté, difficile de s’en passer. Nous avons faim de concerts, de spectacles, de rencontres, nous en voulons plus, comme vous ! Alors nous regardons vers l’horizon, vers tous ces projets qui nous font saliver, et nous n’attendons plus qu’une chose : de pouvoir les vivre avec vous !

 

Le Quatuor Debussy

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